Escapade en Amazonie bolivienne

Mardi 30 avril 

8h15 : Un taxi vient nous chercher devant notre hostel à La Paz, direction l’aéroport El Alto (le plus haut du monde). C’est un aéroport que nous connaissons par cœur maintenant puisqu’on y vient pour la 3ème fois, et que c’est là où tout a commencé ! 

Nous attendons notre avion pour Rurrenabaque, village au milieu de l’Amazonie bolivienne, point de départ pour la jungle et la pampa ! Nous prévoyons d’y passer une semaine.

30 minutes après avoir décollé, nous arrivons déjà en Amazonie. Le paysage vu des airs est déjà totalement différent…
Les portes de l’avion s’ouvrent à peine que la chaleur étouffante nous envahit… Bienvenue en Amazonie !!! 

Au bout de quelques minutes seulement les gouttes de sueur coulent sur nos fronts… Finalement l’Altiplano c’était pas si mal 😅 On se demande comment nous allons survivre à ce climat pendant une semaine, et comment font les habitants pour vivre comme ça toute l’année !

Nous arrivons vers midi à notre « hostel » au confort très sommaire mais qui nous suffira amplement pour une nuit. Cet hostel nous avait été conseillé par Christine, une française venue s’installer à Coroico pour ouvrir son restaurant. Elle connaît bien le propriétaire puisqu’elle est venue ici plusieurs fois !

Tout juste arrivés, nous faisons la connaissance de deux jeunes filles adorables, Maëlle (réunionnaise) et Manon (mauricienne), venues étudier un an à Santiago et en vacances en Bolivie pour deux semaines. Elles aussi cherchent à partir 3 jours dans la jungle.

Le proprio, très sympa, nous présente ses perruches !

Puis nous propose une excursion avec l’agence pour laquelle il travaillait avant, pour un prix dérisoire… si nous sommes 4.

Nous avions déjà repéré des agences réputées pour cette excursion, nous allons donc y faire un tour dans l’après-midi, pour essayer de faire le meilleur choix ! 
Les prix proposés par les autres agences sont multipliés par 4 par rapport à la proposition de notre hôte… on se demande pourquoi une telle différence ! L’hébergement peut-être… mais quand même !

En discutant avec les filles à notre retour, nous finissons par opter pour le choix le plus raisonnable, avec l’agence de notre proprio. Après tout, ce que l’on recherche c’est une expérience atypique, pas le confort d’un hôtel 5 étoiles !

Ça y est cette fois c’est sûr, demain nous partons pour 3 jours dans la jungle, qu’ils appellent ici « la selva » ! On a vraiment hâte…

Vue depuis notre hostel sur le Rio Beni

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Mercredi 1er mai 

Après une courte nuit, nous prenons un fabuleux petit dej (panqueques au dulce de leche 😍 fruits frais…) dans la moiteur du matin, en compagnie de Maëlle et Manon.

Nos t-shirts n’étant pas une armure de taille face aux moustiques affamés, notre hôte a la gentillesse de nous prêter des chemises blanches pour la jungle (les moustiques ne se posent apparemment pas sur les couleurs claires), ce qui nous donne une petite allure d’aventuriers du dimanche !

À 9h pétantes, une pirogue s’ammare sur la petite plage de l’hôtel. À son bord, Eriberto notre guide, Eisen son fils, Leonilda la cuisinière ainsi que le capitaine du bateau. C’est parti pour 3h de navigation ! Nous remontons le Rio Beni et déjà apercevons la majestueuse forêt amazonienne.

Nous croisons en pirogue des familles et des vendeurs de bananes…

… et quelques aras aux magnifiques couleurs, toujours par deux ! Les aras sont très fidèles, quand ils choisissent un partenaire, c’est pour la vie !

Nous nous arrêtons quelques instants à l’entrée du parc national Madidi pour nous enregistrer. Un coati est là pour nous accueillir !

Un coati

Au bout de 3h, le capitaine arrête notre barque vers une plage caillouteuse. C’est apparemment ici, au milieu de nulle part, que nous débarquons pour rejoindre notre camp.

Les premiers pas à travers la jungle sont difficiles à causes de la moiteur oppressante. Nous traversons quelques rivières et enfin arrivons au campement. C’est une petite clairière entourée de quelques cabanes. Pour être honnêtes, on s’attendait à pire ! On a peut-être trop regardé Koh-Lanta !

Bananier derrière notre cabane

Après avoir pris nos marques, nous partons pour une exploration de la forêt environnante.

Un arbre de 500 ans

La chance est avec nous, nous apercevons des dizaines de singes jouant dans les branches.

De retour au camp, nous prenons une bonne petite douche à l’eau rougeâtre de la rivière avec quelques chauve-souris pendues au-dessus de nos têtes ! Pendant ce temps-là, notre guide a aperçu un petit serpent en train de monter dans sa cabane, il n’eut d’autre choix que de le tuer car apparemment la pauvre bête avait un venin mortel…

Nous nous retrouvons tous dans la « salle à manger » pour un excellent dîner et apprenons en levant la tête, qu’une tarantule nous surveille depuis la charpente ! Nous la voyons circuler tranquillement de poutre en poutre… Malheureusement nous n’avions pas l’appareil photo à ce moment-là. 

Joanna qui se sentait fiévreuse depuis le début d’après-midi, vomit à trois reprises à la fin du repas. Nous ne saurons pas pourquoi. Heureusement, les pluies diluviennes effaceront rapidement les traces devant la cuisine, pour son plus grand soulagement !

Après cette journée mouvementée, une bonne inspection de notre cabane est nécessaire si nous voulons fermer l’œil !

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Jeudi 2 mai 

Qu’est-ce que c’est agréable de se réveiller avec les bruits de la jungle !!
Joanna se sent un peu mieux, mais ce n’est pas encore ça…

Vue depuis la moustiquaire !

Les trombes d’eau tombées cette nuit ont fait monter le niveau d’eau des rivières autour du camp (parfois jusqu’à plus de 2 mètres !), nous empêchant de les traverser pour aller faire le grand tour prévu par notre guide…

Eriberto décida tout de même de partir marcher et c’est à l’aide de sa machette qu’il nous improvise un chemin à travers la végétation. Boris en profita pour tenter une nouvelle expérience : la dégustation de termites (fraîches bien entendu) ! 11 à son actif.

Une termitière
Un régal !

Quant à Joanna, l’eau des cocos et des lianes lui suffiront !

De retour au camp pour le déjeuner nous découvrons que deux parisiens sont arrivés entre temps. Ils ont été obligés de traverser les rios à la nage !! Comme on dit, direct dans le bain ! Ils sont déjà dans l’ambiance.

Une petite sieste et nous repartons dans l’après-midi pour une balade. Nous croisons cette fois-ci des singes hurleurs roux ! Leur cri peut être entendu jusqu’à 3 km.

Ce soir, nous partons pour une marche nocturne, mais mis à part quelques insectes, nous n’avons pas eu la chance de voir d’autres animaux…

De leur côté, les deux français ont eu la peur de leur vie ! Ils sont passés à côté du serpent le plus dangereux d’Amérique du Sud : le Pucarára ! Même leur guide a eu très peur, ils ont dû éteindre leur torche et courir se mettre à l’abri.

Ce serpent, qui peut mesurer jusqu’à trois mètres, se dresse à un mètre de haut et saute sur sa proie en lui délivrant son venin mortel. Après une morsure, un homme a une espérance de vie d’une vingtaine de minutes. Quand on sait que le village le plus proche est à 3 heures de pirogue, on ne fait pas les malins !

Suite à ce récit, nous faisons de nouveau une inspection approfondie de notre cabane. Nous essayons de nous endormir avec les bruits de la jungle, en espérant que le pucarára ne vienne pas hanter nos rêves… 

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Vendredi 3 mai 

Ce matin nous partons à la recherche d’un endroit pour pêcher le piranha ! Ce qui n’est pas chose facile car les dernières pluies ont transformé chaque cours d’eau en véritable fleuve. Malheureusement ces poissons-là aiment l’eau stagnante et c’est après une bonne heure de marche que nous trouvons un coin propice. 

Mais encore une fois, la chance n’est pas avec nous. Seule Manon nous permettra de ne pas rentrer bredouille ! Elle a réussi à pêcher un poisson chat, probablement le seul de la rivière !

De retour au camp pour le déjeuner, nous retrouvons les deux autres français qui eux, ont encore vécu une drôle expérience !
En partant en balade dans la forêt ce matin, ils sont retombés nez à nez avec un Pucarára ! Cette fois-ci, leur guide décida de le tuer pour la sécurité de tout le monde. Ils sont donc revenus au camp avec le serpent ! Le malheureux mesurait plus de 2 mètres.

Après avoir été dépecé puis découpé à la machette, le pauvre Pucarara s’est retrouvé dans nos assiettes !

La chair ressemble à celle du poisson mais il n’y avait pas grand chose à grignoter sur la pauvre bête. Il ne fera pas l’objet d’un article sur Coup de Fourchette ! 

Après ce festin de serpent et de poisson chat, c’est avec un petit pincement au cœur que nous faisons nos sacs, pour retourner à la civilisation.

Sur le départ, Joanna s’amuse à poursuivre quelques papillons

De retour à Rurrenabaque dans l’après-midi, nous réservons cette fois-ci un tour de 3 jours dans la pampa, départ demain matin !

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Samedi 4 mai

Nous partons pour la pampa ! La pampa est une plaine marécageuse et riche en animaux sauvages, dont le paysage diffère totalement de la selva (jungle).

Pour ces 3 jours d’excursion, nous serons en compagnie de 2 hollandaises, 2 espagnols et 1 israélien. Nous sommes encore une fois les plus vieux 😅

Il nous faudra bien 3h de voiture éreintantes (les pires depuis le début du voyage !) sur une piste boueuse, puis 2h de pirogue pour arriver à notre campement.

Un anaconda mort sur le bord de la piste

Après notre expérience dans la jungle, on a l’impression d’être à Disneyland ! Des dizaines de pirogues sont là et attendent les touristes qui arrivent tous en même temps… 

Malgré cet aspect que nous n’aimons pas vraiment vous l’aurez compris, on apprécie le trajet en pirogue qui se fait à travers la mangrove et qui nous permet de voir déjà de nombreux animaux : singes, cormorans, oiseaux du paradis, dauphins roses, capivaras, serpents, tortues et caïmans.

La pirogue s’arrête à la demande d’un gars de notre groupe. Nous reculons et apercevons une couleuvre jaune, à l’affût, suspendue à une branche à notre hauteur.
Notre guide s’approche, encore et encore, puis reste un bon moment pour nous montrer la bête de près. N’étant pas très rassurés, nous lui demandons de reculer. Ce qu’il fera, mais pour se rapprocher encore plus près quelques secondes plus tard. Le serpent est maintenant à quelques centimètres de nous. Boris est furieux et commence à s’énerver contre le guide. Celui-ci nous répond qu’il n’est pas dangereux… Cela nous fait doucement sourire. Après notre expérience dans la jungle, on préfère garder nos distances avec ces bêtes !!

Nous finissons par arriver à notre campement : des cabanes sur pilotis. Effectivement, les caïmans sont partout ici, il y en a même quelques-uns qui barbotent sous notre cabane ! L’endroit est incroyable. Nous allons dormir au-dessus des caïmans en totale liberté ! C’est dingue non ? On aime l’idée.

On imagine même que cet endroit serait idéal pour le tournage d’un film d’horreur… perdus au milieu de la pampa, des cabanes qui tiennent avec quelques clous et planches trouées, les jeunes qui font la fête à la nuit tombée, les caïmans qui attendent discrètement leur repas : toutes les conditions sont réunies 😂

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D’ailleurs, connaissez-vous la différence, entre un crocodile, un alligator et un caïman ?

Et bien, les 3 appartiennent à la même famille. Ils se différencient par quelques détails physiques, mais essentiellement par leur répartition géographique : les crocodiles se trouvent uniquement en Afrique, Asie et Océanie, les alligators dans le sud des États-Unis (Louisiane et Floride) et les caïmans en Amérique latine.

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Nous passerons une très mauvaise nuit, mais pas à cause de ces monstres aux yeux jaunes… À cause des moustiques qui nous ont déjà dévorés malgré le répulsif (surtout Jo !) et du lit qui a un énorme trou au milieu pour qu’on puisse se tenir chaud, quelle bonne idée !!

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Dimanche 5 mai 

En ce 2ème jour dans la pampa, notre guide nous propose de partir à la chasse à l’anaconda ! On nous a prévenus, ce n’est pas la meilleure période pour les trouver car l’eau est très haute dans les herbes.

Le principe est simple : marcher pendant des heures sous un soleil de plomb dans le marécage, en ouvrant bien les yeux pour ne pas marcher sur un anaconda. Si on a la chance d’en voir un : crier, et si on le sent : l’attraper ! On est serein…. 

Nos bottes chaussées, c’est parti pour la chasse. Nous nous enfonçons dans les hautes herbes en file indienne, notre guide en tête. Il nous prévient, comme si nous n’avions pas assez la trouille, que des cobras et serpents à sonnette vivent aussi dans cet endroit…
Suite à cette révélation sympathique, Garry a la bonne idée de nous montrer ses avant-bras, couverts de cicatrices de morsures de serpents !

Dans le groupe, les regards se croisent… on se demande sérieusement ce qu’on fout là.

Quelques minutes plus loin, il nous demande de nous séparer pour optimiser les chances de trouver des anacondas. Chacun avance à pas de velours, avec la hantise de se retrouver nez à nez avec l’une de ces bestioles. Les minutes passent et le guide avance à un pas soutenu, ne se souciant pas l’ombre d’une seconde de ses explorateurs du dimanche. 

Nous avons du mal à avancer car le marais est de plus en plus profond et l’eau submerge nos bottes. À ce moment là, nous n’apercevons même plus le guide. Joanna ne veut plus avancer et commence à paniquer !

Nous sommes coincés au milieu de ce marais infesté de bestioles que nous ne voyons même pas et notre guide n’a pas l’idée de se retourner ne serait-ce qu’une seconde ! Le soleil brûlant, l’atmosphère humide et l’angoisse de notre situation nous fait maudire notre foutu guide. 

Nous finirons par rattraper le reste du groupe puis faisons remarquer à Garry sa malveillance, sans que ça n’ait l’air de trop le déranger. 

La chasse à l’anaconda se termine, malheureusement nous rentrons bredouilles, pour le plus grand désespoir de Boris. Quant à Joanna, elle n’est pas mécontente de rentrer !!

Sur le chemin du retour nous apercevons un caïman, prenant le soleil sur la rive aux abords d’un campement. Garry eut évidemment l’idée d’aller le titiller jusqu’à mettre les lunettes de soleil d’un gars du groupe sur sa tête ! Elles finiront quelque peu machouillées… c’était prévisible !

L’après-midi sera entièrement consacrée à la pêche aux piranhas ! Joanna est comme une enfant, elle adore la pêche (si on relâche les poissons à la fin) 😅 en espérant avoir un peu plus de chance que dans la jungle !

La pirogue serpente entre la mangrove, jusqu’à arriver dans un coin propice. Quelques morceaux de bœuf ameçonés et c’est parti ! Il y a beaucoup de piranhas et les touches toutes les 5 secondes nous font miroiter une pêche miraculeuse

Désillusion… ils sont apparemment trop petits pour mordre l’appât et ne font que grignoter la viande, les malins ! Garry décide de changer d’endroit, ce qui s’avéra judicieux.

Nous prendrons au total 13 piranhas à nous 8, dont 2 pour Joanna et 3 pour Boris !

Ils finiront eux-aussi dans notre estomac ! 

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Lundi 6 mai 

Pour le dernier jour, notre guide nous emmène nager avec les dauphins roses. Ce sont des dauphins d’eau douce, avec un long bec denté… ils n’ont rien de bien charmant !

Cette espèce qui a traversé les âges, n’est pas loin d’être la même qu’il y a 25 millions d’années. En effet, quand l’océan s’est retiré des terres amazoniennes il y a 10 millions d’années, c’est le seul cétacé à s’être adapté à l’eau douce des rivières.

L’eau est complètement opaque et le fait que des crocodiles et toutes sortes d’autres bêtes y vivent coupe un peu l’envie de s’y baigner !

Nous nous en remettons aux dires de notre guide qui nous affirme que les crocodiles ont peur des dauphins, il ne pourrait donc pas y avoir les deux au même endroit… Explication légère puisque nous en avons vu à quelques dizaines de mètres d’écart la veille. 

Joanna, déjà dévorée par les moustiques, n’a pas souhaité se mettre en maillot de bain. Une bonne raison de plus pour rester sur le bateau !

C’est donc avec une envie modérée que Boris se jette à l’eau, go pro en main ! D’un coup, il sent quelque chose qui le frôle, il n’y voit pas à un mètre, ni devant, ni dessous, c’est l’angoisse totale ! Quelques minutes plus tard, un dauphin (il espère que c’en est un) lui mordille le pied ! 

Il aperçoit à quelques mètres devant lui les dauphins venant reprendre leur souffle ou jouer avec les bouteilles que les boliviens leur ont lancé. 

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Il est déjà l’heure de reprendre la pirogue qui nous ramènera sur la terre ferme, où est censée nous attendre une voiture. On nous promet d’être prioritaires puisque nous avons un vol pour La Paz en fin de journée. Finalement, nous serons les derniers à partir… Merci l’organisation ! 

C’est agacés et stressés que nous montons dans la voiture. Notre avion décolle dans un peu plus de 3h, et nous avons mis 3h pour faire le trajet aller (sans compter que nous devons repasser par notre hostel pour récupérer nos gros sacs)… TOUT VA BIEN ! 

Cette course contre la montre aura finalement duré 2h30. Nous sautons de la voiture pour récupérer nos affaires à l’hôtel et prenons un tuc-tuc, pas du tout assez grand pour nous et notre bazar (tant pis, on n’a pas mieux sous la main !) direction l’aéroport.

Nous arrivons à l’aéroport 15 minutes avant le décollage… Heureusement, celui-ci fait la taille de la gare de Tarare (en moins bien ^^), nous embarquons directement ! Nous sommes les derniers à monter dans l’avion mais peu importe, on l’a eu !!

Nous arrivons à La Paz dans la soirée, Joanna commence à s’inquiéter, ses 169 piqûres de moustiques lui ont créé des hématomes violets sur la peau, c’est pas joli ! 

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Dès le lendemain matin, nous prenons la décision d’aller consulter le médecin de l’ambassade de France (allez expliquer ça en espagnol aux urgences de La Paz..! 🙈) 

Après avoir réussi à le joindre, nous traversons la ville en taxi et arrivons à l’ambassade de France, un magnifique bâtiment qui fait un peu tâche dans le décor !

Le médecin, à la retraite depuis 15 ans, a tout de suite décelé la cause de ces hématomes : une réaction allergique ! Après avoir bien sympathisé, il nous offre son livre sur la vie en altitude. 

Traitement en poche et rassurés, nous voilà dans le bus pour la prochaine étape : le Lac Titicaca !

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Nous préparons un petit film sur notre expérience en Amazonie… patience !

2 réflexions sur “Escapade en Amazonie bolivienne

  1. Expérience incroyable! Vous nous aviez déjà montré quelques photos mais en lisant votre récit et vu d’autres photos c’est effrayant! Je n’aurai pas voulu vous accompagner donc inutile de nous prévoir une sortie de ce genre en Colombie, ce sera sans moi. Je comprends mieux pourquoi tu étais malade ! 😘

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