Le sud de la Colombie

Step by step, keep writing...

Dimanche 30 juin

Nous arrivons enfin dans le pays que nous attendions le plus : la COLOMBIE !
Ce pays dont de nombreux voyageurs sont tombés sous le charme, mais qui a pourtant si mauvaise réputation. Ce pays qu’on associe encore trop souvent à la violence, aux FARCS, aux cartels de drogue, à Pablo Escobar ou encore à Ingrid Betancourt. Ce pays qui, pour tout vous dire, n’était pas au programme lors de l’élaboration de notre premier itinéraire… 

Après un passage de frontière qui ne nous a pas laissés indemnes, nous nous dirigeons dans le centre d’Ipiales, là où nous avons réservé un hôtel pour la nuit.

Ipiales n’est apparemment pas très « safe », c’est la ville frontalière du coin, et comme dans toutes les villes frontalières en Amérique du Sud, on nous conseille de ne pas nous y attarder.

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Lundi 1er juillet

Si nous avions prévu une escale ici, c’est pour aller voir le sanctuaire Las Lajas, à quelques kilomètres du centre ville. 

C’est une église néogothique construite (en 1916) à cheval sur des gorges, à l’endroit même où une petite fille muette aurait retrouvé la parole en apercevant la vierge en 1754…

L’arrivée en téléphérique est impressionnante au-dessus du canyon.

Ce sanctuaire fait partie des plus importants lieux de pèlerinage en Amérique, sud et nord confondus.

L’allure et la prouesse de la construction de l’édifice attirent des visiteurs du monde entier dans ce   »Lourdes » colombien, qui s’empressent de dévaliser les boutiques de souvenirs aux abords de l’église…

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Mardi 2 juillet

La route entre Ipiales et Popayán est interminable, nous passons une dizaine d’heures dans le bus, à subir les lacets des Andes colombiennes. 

Nous arrivons à Popayán dans la soirée et allons dévorer quelques empanadas de Pipian (empanadas de pomme de terre qu’on trempe dans une sauce épicée aux cacahuètes : un régal !) avant d’aller se coucher.

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Mercredi 3 juillet

Dans un élan de motivation, nous continuons avec les trajets infernaux, direction San Agustín ! Nous mettons plus de 5h pour parcourir les 130 km qui nous séparent du village. Avec la pluie abondante de ces derniers jours, la piste est devenue un champ de bataille avec des nids de poules à faire frémir tout amateur de 4×4. Coincés dans notre minibus à se faire bringbaler dans tous les sens, notre chauffeur, lui, a l’air plutôt serein !

Après avoir déposé nos affaires à l’auberge, nous prenons le bus pour le parc archéologique de San Agustín. 

Ce parc abrite le plus vaste ensemble de monuments et statues funéraires mégalithiques précolombiens.  

Des monticules de terre (mesitas) de 30 m de diamètre on été édifiés entre 1 et 900 après J-C. Ils recouvrent de grands tombeaux en pierre, réservés aux élites de la région. 

Les statues funéraires présentes dans ou près des tombeaux représenteraient des dieux ou des êtres surnaturels. 

Censés revenir avec un bus au village, celui-ci ne passera pas (rappelez-vous : en Amérique du Sud, tout est possible mais rien n’est sûr !)
Nous sommes donc obligés de rentrer à pied sur le bord de la route à la nuit tombée, pas très rassurant mais nous n’avons surtout pas le choix, aucune voiture, moto, calèche ou autre véhicule n’a bien voulu nous prendre en stop !

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Jeudi 4 juillet

San Agustin est un village situé à moyenne altitude dans un paysage verdoyant où la culture du café est la seconde économie après le tourisme. 

Un homme (prénommé Hanibal), rencontré la veille lors d’un trajet en voiture, nous avait proposé une balade à cheval dans les collines aux alentours avec son frère Silvio.

N’ayant pas encore testé les canassons colombiens, nous n’hésitons pas longtemps avant de contacter Silvio pour une balade matinale, qui durera quand même plusieurs heures.

Nous sommes seuls avec lui (une chance !), la météo est avec nous, nous traversons des villages fleuris, nos chevaux trottent à travers les champs de café, galopent dans les côtes… Nous ferons quelques arrêts pour visiter d’autres sites archéologiques, goûter du jus de canne à sucre ou simplement pour profiter du paysage qui s’offre à nous.

Nous apprécions particulièrement la compagnie de Silvio, d’une gentillesse rare (mais pas si rare en Colombie !), avec qui nous avons beaucoup discuté, puisque notre espagnol nous permet ENFIN d’avoir une conversation à peu près intéressante, même si nous n’avons pas tout compris !

Nous rentrons ravis de la journée que nous avons passée, et fiers de notre résistance aux chevaux colombiens, quelque peu excités, voire complètement fous (bientôt le Galop 5 !)

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Vendredi 5 juillet

C’est reparti pour 5h de « route tape-cul » (pardonnez-nous l’expression) jusqu’à Popayán. Arrivés là-bas, nous profitons du centre ville avant de reprendre un bus direction Cali. 

Popayán, surnommée « la ville blanche », était auparavant l’une des villes les plus importantes de Colombie, à la fois sur le plan économique et culturel. Elle a conservé de nombreux bâtiments de style colonial, de belles églises et l’une des universités les plus prestigieuses du pays.

Le temps de quelques photos et nous voilà en route pour Cali

Le minibus est bondé, la route de même et au lieu des 3 heures de trajet annoncées, nous mettrons plus de 5h pour arriver à destination… (soit 10h de route dans la journée), plus rien ne nous étonne ! Joanna, shootée au Mercalm, ne se rend plus compte des heures passées dans ces foutus bus.

Arrivés à Cali, nous rejoignons Jeanne et Romain, nos copains bretons (rencontrés dans le Canyon de Colca au Pérou), qui nous ont réservé une place dans leur auberge tenue par un français ! En plus de ça, ils nous ont même préparé un bon petit repas pour nous accueillir après cette longue journée dans les transports 😋 (Oui, on en a de la chance !) 

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Samedi 6 juillet

Aujourd’hui, nous partons à la découverte de Cali, 3ème ville de Colombie avec 2,5 millions d’habitants, et surtout capitale mondiale de la salsa

Ici, il fait toujours beau et chaud (un peu trop d’ailleurs !), le climat est sensiblement le même toute l’année.

Dans la matinée, nous partons avec un jeune guide originaire de Cali pour visiter la ville.

Nous déambulons entre monuments, églises et places, tout en écoutant les anecdotes amusantes de notre guide. 

La Hermita : Cathédrale inspirée de celle de Hülme en Allemagne
Arrivez-vous à reconnaître les 5 lettres qui se cachent dans cet instrument ?
N-I-C-H-E
On vous l’accorde, ça ne saute pas aux yeux !!
NICHE est un groupe de musique salsa créé en 1979 à Cali, de renommée internationale. Ses membres ont été reconnus comme étant ceux qui ont fait de la Colombie un grand pays de salsa.

Les fans de la série Narcos savent que Cali n’est malheureusement pas connue uniquement pour la salsa, et que l’on peut difficilement ne pas évoquer le cartel de drogue…

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Retour quelques années en arrière :

Dans les années 70, le cartel de Cali (organisation mafieuse colombienne de narcotrafiquants) a été créé par les frères Rodriguez.

Il évoluait dans l’ombre de l’organisation de Pablo Escobar à Medellín mais n’ était pas moins puissant. 

Les deux cartels ont conclu un pacte et se partageaient le marché américain de façon égale. Ils avaient néanmoins deux méthodes bien distinctes pour gérer leur organisation. 

Pendant qu’ Escobar faisait les gros titres avec ses crimes et intimidations, le cartel de Cali bâtit un empire commercial en investissant massivement dans un réseau d’entreprises composé à la fois de sociétés écran et de business tout à fait légitimes aux 4 coins du monde. 

Le cartel de Cali fut qualifié comme « l’organisation criminelle la plus puissante de l’histoire », devançant le cartel de Medellin, avec de nombreux mercenaires, espions, et ses liens avec le gouvernement.

La ville entière était alors couverte par un vaste réseau de surveillance mis en place et la police locale lui était soumise. A la différence d’autres cartels, celui de Cali était composé de plusieurs hommes d’affaires légitimes et d’entrepreneurs.

Dans sa période florissante, le cartel de Cali a contrôlé jusqu’à 90 % des exportations de cocaïne de Colombie vers les États-Unis et l’Europe.

Il brassait alors plusieurs milliards de dollars chaque année et disposait également d’une grande influence dans les milieux politiques en injectant d’importantes quantités d’argent dans certains partis.

Le Cartel de Cali a participé à des opérations de « nettoyage social », tuant des centaines d’« indésirables » (prostituées, enfants des rues, petits voleurs, homosexuels et sans-abri). Il a formé des escadrons de la mort, dénommés « grupos de limpieza social », qui assassinèrent des centaines d’entre eux. De nombreux corps des personnes assassinées ont été retrouvés dans le fleuve traversant Cali, le Río Cauca.

Trafic de drogues (cocaïne), blanchiment d’argent, contrats d’assassinats, attentats à l’explosif, corruption de fonctionnaires, extorsion, trafic d’armes, meurtres, kidnapping, contrefaçon, menace sur témoin, narcoterrorisme, vols, évasion fiscale… voilà un triste aperçu des activités des cartels et en particulier celui de Cali.

Les FARC (Forces armées révolutionnaires de Colombie) ont également procédé à l’enlèvement de narcotrafiquants dans l’intention de rançonner le cartel de Cali. Celui-ci réagit par des enlèvements ou assassinats de militants de gauche afin de forcer la guérilla à ne plus s’attaquer au narcotrafic.

Au début des années 90, les relations entre Medellín et Cali se dégradent et une rivalité explose. En 1992, les chefs du Cartel de Cali rencontrent des représentants du gouvernement, de la police nationale et du FBI afin de constituer un bloc de recherche pour traquer et éliminer Escobar. 

Le Cartel de Cali finance alors un réseau d’écoutes téléphoniques et le développement d’une technique de localisation électronique. Localisé en décembre 1993, Escobar est tué par un commando de dix policiers, ils reçoivent chacun un million de dollars du Cartel.

Quelques années plus tard, le démantèlement du Cartel de Cali se déroule parallèlement à l’évolution du Procès 8000, qui dévoile les relations entre le Parti libéral (dont était issu le gouvernement) et les cartels de drogue. 

Dans la série Narcos, l’hôtel de Pablo Escobar se trouve à Cali (photo ci-dessous). De nombreux touristes viennent ici dans le but de visiter cet endroit, qui est en réalité un bâtiment administratif, et n’a jamais servi de résidence à celui qu’on a surnommé « El Patron », au grand désespoir de certains fans de la série !

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Revenons à la suite de notre programme (un peu plus réjouissant) !

Nous terminerons l’après-midi par un cours privé de salsa avec Juan, Cali en étant la capitale mondiale, on ne pouvait pas partir sans lui avoir fait honneur !

1ère expérience pour Boris et piqûre de rappel pour Joanna ayant pratiqué la salsa pendant un an, ces 2 heures de cours nous auront valu quelques parties de rigolade !

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D’ailleurs, savez-vous d’où vient réellement la salsa ?

Certains diront de Colombie, d’autres de Cuba… 

Et bien nous avons été très surpris d’apprendre que la salsa est née en réalité aux États-Unis dans les années 60 ! 

On l’ignore souvent, mais si la Salsa a des racines en droite provenance de Cuba, elle est bel et bien née à New-York, et plus précisément dans le Bronx

La salsa est un mélange de 3 influences, de 3 cultures très différentes : anglo-saxonne, caribéenne et africaine. Salsa signifie « sauce épicée » en Amérique latine, ce qui définit assez bien cette danse : jazzy, sensuelle et rythmée !

La salsa s’est propagée ensuite dans l’ensemble de la région des Caraïbes hispaniques où son audience lui permet d’acquérir de nouvelles caractéristiques, puis en Amérique du Sud et en Europe, particulièrement en France. Cette « sauce » va rapidement gagner des milliers d’adeptes !

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Nous passerons la soirée à danser regarder les colombiens danser divinement bien, dans un club qui nous a été recommandé par Juan notre prof de salsa. Trop complexés et en admiration devant l’aisance et l’énergie des danseurs, nous ne mettrons pas un pied sur le dancefloor ! La soirée n’en fut pas moins passionnante !

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Dimanche 7 juillet

Aujourd’hui, direction San Cipriano

San Cipriano est un petit coin de paradis. Ce village longe un fleuve dans la luxuriante jungle de la côte pacifique colombienne. Il est donc difficile d’accès ! 

La voie de chemin de fer (pas très utilisée) Cali – Buenaventura passe tout près. Du coup, les habitants ont inventé un ingénieux moyen de locomotion local et complètement atypique : la brujita !

On vous explique…

Il s’agit simplement d’une plateforme en bois montée sur des essieux de train. Sur le côté droit, une moto de 125cm3 est fixée sur la plateforme. La roue arrière est posée sur l’essieu arrière droit. En mettant les gaz, la roue arrière de la moto entraîne l’essieu et donc la plateforme sur les rails ! Ingénieux non ?

Le trajet est de 7 km jusqu’au village de San Cipriano. Il longe la rivière et une verdoyante vallée, mais qui paraît interminable lorsque l’on est sous la pluie !

Il n’y a qu’une voie de chemin de fer. Du coup, lorsque deux brujitas se croisent, la règle veut que celle qui est la plus chargée cède le passage. La brujita est alors rapidement enlevée de la voie, l’affaire prend tout au plus 10 secondes !

Lorsqu’une brujita est en panne, c’est celle de derrière qui la pousse (on en a été témoin, la preuve en vidéo un peu plus bas !)

Nous voilà arrivés ! 

Nous traversons le village de San Cipriano, le changement de décor avec le reste de la Colombie est impressionnant ! C’est une communauté afro-américaine qui vit ici, des descendants d’esclaves venus pendant la période de la colonisation. Ils sont présents sur toute la côte pacifique colombienne.

L’ambiance est totalement différente de ce que nous avons vu du reste de la Colombie jusqu’à présent : la musique est à fond et les habitants dansent devant chez eux, on adore !

Il pleut des cordes toute la journée et nous déambulons dans les échoppes, jusqu’à arriver au bord de la rivière où les habitants se baignent. Malgré la météo, le dimanche en famille semble sacré et tout le monde s’amuse dans l’eau claire de la rivière. Certains la descendent sur d’énormes chambres à air bouées, d’autres pique-niquent sur les galets et ce, toujours avec la musique à fond !

Quant à nous, la motivation ne sera pas assez grande pour se jeter à l’eau, même si l’ambiance est sympa, la pluie aura raison de nous et nous ferons demi-tour assez rapidement.

C’est reparti pour un tour de brujita afin de rejoindre la route pour trouver une solution pour rentrer.

Voilà un aperçu de cette journée en vidéo !

Le retour à Cali est interminable…

Après avoir attendu un bus qui n’est jamais arrivé, on nous conseille de sauter dans un, allant dans le sens opposé… direction Buenaventura sur la côte pacifique. De là nous devrions avoir plus de chance d’en trouver un qui va à Cali, nous dit-on… Chose faite, mais nous devons encore négocier pour pouvoir monter sans payer car il n’y a aucun distributeur, et payer par carte bancaire est tout simplement utopique… 

L’ amabilité des colombiens fait encore ses preuves grâce à un chauffeur qui comprend notre charabia et accepte qu’on le paie une fois arrivés à destination. 

Trempés et entassés dans le minibus nous filons enfin vers Cali…

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Lundi 8 juillet

Nous bouclons nos sacs pour reprendre la route en direction du nord, notre prochaine étape : Salento

Il nous faudra encore toute une journée de bus pour parcourir seulement 200 km… (C’est reparti pour une bonne dose de Mercalm, le meilleur compagnon de Joanna depuis le début du voyage !)

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Mardi 9 juillet

On saute dans une jeep bariolée qui nous emmène dans la vallée de Cocora, célèbre pour abriter une concentration de palmiers de cire, les plus hauts du monde. 

Nous nous enfonçons dans la forêt, traversons des ponts suspendus et atteignons bientôt une réserve de colibris, où nous prendrons un repas douteux. 

Le sentier continue de monter à travers les prairies fleuries. Là aussi, les colibris butinent de fleur en fleur, pour le plus grand plaisir des photographes amateurs que nous sommes ! 

Nous arrivons enfin au panorama principal. Le paysage est improbable entre les collines verdoyantes et les palmiers qui semblent défier le ciel, certains atteignent une hauteur de 60 mètres

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Mercredi 10 juillet

Avant de partir, nous déambulons dans les rues de Salento, les maisons colorées et l’ambiance animée rendent ce village très agréable à visiter. Joanna profite de l’artisanat local pour acheter quelques souvenirs.

Dans l’après-midi, nous prenons un bus pour Pereira, toujours en direction du nord.

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Jeudi 11 juillet 

Avant l’arrivée du club du 3ème âge de nos parents dans 2 jours, on décide de s’offrir un moment de détente aux thermes de San Vicente,  histoire d’avoir l’air bien reposés quand ils nous retrouveront 😉

À deux heures de Pereira, ces thermes naturels sont un petit paradis perdu au milieu de l’épaisse forêt pluviale. En amont, la source fait jaillir l’eau à 80 degrés, puis la rivière alimente une série de bassins et hammams aux températures variables. 

Nous profitons d’un soin à la boue, une première pour nous ! On pourra dire qu’on a été black une fois dans notre vie..!

À quelques pas de la rivière principale, une cascade interrompt le silence de la forêt. Croyant qu’elle est chaude, Boris fonce y mettre les pieds… mais il va vite déchanter !

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Vendredi 12 juillet 

Aujourd’hui, c’est notre dernier long trajet en bus du voyage (et on n’est pas mécontents !), nous prenons la route pour Medellín : lieu de retrouvailles avec nos parents le lendemain ! 

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Samedi 13 juillet 

6h du matin, Joanna allume la télévision de la chambre pour regarder le Tour de France qui passe à Tarare ! Les colombiens suivent de très près le Tour de France, le cyclisme est l’un de leurs sports favoris (avec le football), et particulièrement cette année avec les exploits du jeune colombien Egan Bernal

Aujourd’hui, c’est notre dernier jour à deux ! 

Un passage chez le coiffeur s’impose pour tous les deux (on vous l’a dit, on veut avoir bonne mine pour l’arrivée de la famille !)
L’expérience sera bien plus concluante qu’au Chili et au Pérou ! Les coiffeurs sont en plus très sympas, très drôles (et très tactiles !), un moment très agréable !

L’excitation est à son comble, on attend avec impatience l’arrivée de nos parents !
Les faire venir jusqu’en Colombie n’a pas été une mince affaire… cela nous aura valu des semaines voire des mois de négociation pour certain(e)s (on ne nommera personne), et une sacrée organisation !

Les 25 prochains jours à 6 sont bouclés : hébergements, vols internes, excursions, guides et même parfois les restaurants… nous n’avons plus qu’à profiter !!!

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À 18h, nous sautons dans un taxi pour rejoindre l’aéroport international de Medellin, 2 heures de route : des bouchons, des travaux… nous arrivons avec 1/2 heure de retard, on espère ne pas avoir loupé leur arrivée ! 

Là-bas, pas de parents, pas d’infos sur leur vol… on n’est pas sereins ! Après une heure d’attente, nous les voyons enfin débarquer ! Tout le monde va bien, tous les bagages sont là, c’est un gros soulagement !!

On est hyper contents de les retrouver après 5 mois de voyage ! Maintenant, direction le centre ville pour aller fêter ça dignement ! On en a des choses à se raconter !!

À très vite pour la suite des aventures !

2 réflexions sur “Le sud de la Colombie

  1. Le club du troisième âge vous remercie de les avoir sollicités et accueillis si chaleureusement mais heureusement vous en aviez bien profité avant! Merci de nous avoir fait partager votre voyage qui restera pour nous aussi « inoubliable ».
    Muchas gracias aux Colombiens et particulièrement à nos guides qui nous ont fait aimer leur si beau pays.

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