Les îles Galápagos

Tout d’abord, on s’excuse pour les deux mois d’inactivité sur le blog, la rentrée fut encore plus chargée et plus intense que prévue ! Mais on vous promet de le terminer quelque soit le temps que ça prendra 🙂 

…………………………………..

Vendredi 21 juin

Le moment tant attendu est arrivé… nous partons pour les célèbres îles Galápagos !!! 

Pour rappel : cette destination n’était pas au programme au moment de l’organisation du voyage mais Joanna a fait la surprise à Boris pour ses 30 ans, de l’y emmener. 

« Islas de Galapagos » signifie « îles des tortues de mer ». Cet archipel de l’océan Pacifique a été découvert en 1535 par les espagnols. Il est devenu « parc national » (à 97%) en 1959 et a été classé patrimoine mondial de l’UNESCO en 1978.

Ces îles volcaniques au large de l’Equateur ont toujours fait rêver Boris… 
Aussi mythiques que mystérieuses, elles sont surtout connues pour leur faune extraordinaire, dont près de 20% des espèces ne se trouvent nulle part ailleurs.

Après avoir payé des taxes touristiques faramineuses, nous embarquons à l’aéroport de Quito pour 2 bonnes heures d’avion.

Nous arrivons au milieu du Pacifique, sur l’île de Santa Cruz, la plus peuplée et la plus touristique, pour débuter notre séjour.

Un petit coup de paillasson désinfectant et c’est parti !

Après d’autres taxes faramineuses à payer puis quelques petites galères de communication, nous arrivons enfin dans la maison de Janeth. Nous avons eu son contact via des groupes de voyageurs sur Facebook. La maison n’est pas dans la ville principale de l’île mais plus au nord, au milieu de nulle part, ce qui nous demandera un peu de logistique pour rejoindre le départ des excursions (mais vu les prix des autres hébergements de l’île, c’est un moindre mal) ! 

Janeth nous apprend que nous aurons finalement la maison pour nous tout seuls car elle ne vit pas sur place, son logement principal se trouve en ville. Notre seule obligation est de nourrir le chat une fois par jour. Ça devrait être dans nos cordes ! Sitôt notre installation faite, nous prenons un taxi sur la route principale afin de rejoindre la ville de Puerto Ayora, où se trouvent les tours opérateurs. Effectivement, il faut maintenant qu’on organise notre semaine car ici nous n’avons pas le choix : toutes les excursions doivent se faire avec un guide.

Nous passons plusieurs heures à écumer les agences pour trouver des excursions à des prix abordables (mais on a vite laissé tomber l’idée !) et surtout, encore disponibles. Nous tombons finalement sur un vendeur qui nous paraît assez professionnel et semble se décarcasser pour nous concocter un programme qui nous convient… nous réservons auprès de lui. Après avoir craqué notre livret A et vendu un rein chacun, notre semaine est toute organisée. On est aux anges et on a déjà hâte d’être au lendemain ! 

Au programme : snorkeling (x 5), tours en bateau pour se rendre sur différentes îles, petites randos, ascension d’un volcan, plage, vélo et surtout : rencontres avec de nombreux animaux hors du commun ! Tout ça nous semble idyllique… 

…………………………………..

Samedi 22 juin

Ce matin, nous commençons par visiter le centre Darwin. Cette fondation perpétue la volonté du naturaliste Charles Darwin en préservant les espèces endémiques de l’archipel. 

Retrospective : 

Suite à son voyage de 5 ans autour du monde, Charles Darwin révolutiona la science en publiant  »L’origine des espèces » en 1859. C’est la première fois que fut démontrée la théorie de l’évolution, ce qui contrastait avec les croyances prédominantes de l’Eglise.

D’après cette théorie, les organismes vivants sont en perpétuelle évolution, grâce notamment au phénomène de sélection naturelle qui fait qu’au sein d’une même espèce, les individus les plus adaptés à leur milieu se reproduisent davantage que les autres. Toutes les espèces (l’homme n’est pas exclu de ce schéma) descendent d’un ou de plusieurs ancêtres communs. C’est alors un bouleversement dans la vision traditionnelle chrétienne.

Squelette de baleine

Dans ce centre il y a une nurserie pour les tortues géantes. Ces vieilles dames sont impressionnantes : 150 à 200 ans pour un poids moyen de 200 kg !

Nous restons là à observer, fascinés, les tortues qui se chamaillent, mangent, s’accouplent (avec ou sans consentement), le tout dans leur légendaire lenteur. 

……….

Après avoir fait ce bond au temps des dinosaures, nous partons faire du snorkeling dans un endroit un peu particulier au milieu de l’île : Las Grietaz, une faille où s’engouffre la mer à marée haute. 

Bien que terrifiée, Joanna s’est surpassée en traversant ce couloir d’eau sombre accrochée à Boris, où 10 mètres plus bas, quelques petits requins nous regardent du coin de l’œil… Mais ça, nous l’apprendrons plus tard ! 

…………

Sur le chemin du retour, nous croisons quelques iguanes et pélicans, toujours en totale liberté :

…………

En ce jour d’Inti Raymi (fête du soleil), nous assistons à un petit défilé sur l’avenue principale (l’un des premiers depuis le début du voyage puisque nous loupons à peu près toutes les fêtes ou les grands événements depuis que nous sommes ici !)

Cette fête est à l’origine une cérémonie religieuse Inca en l’honneur de l’Inti, père soleil. Elle marque le solstice d’été dans les pays andins de l’hémisphère Sud. 

Pour le dîner nous mangeons dans une rue animée avec Sébastien, un Canadien Québécois (attention, amalgame interdit !) rencontré lors de notre arrivée dans l’archipel. Cette rue, fermée à la circulation le soir, est bordée d’échopes où le poisson est à l’honneur, sous toutes ses formes. Nous nous régalons, attablés au milieu de la route, en compagnie d’autres touristes affamés.

…………………………………..

Dimanche 23 juin

Le ciel se dégage et le soleil cogne déjà fort en cette belle matinée au milieu du Pacifique. Un signe du pouce au bord de la route et nous voilà embarqués dans un pick up en direction de la plage Tortuga Bay. Il nous aura fallu une petite heure de marche avant d’être éblouis par la blancheur de la plage. 

Le décor volcanique fait place à une plage paradisiaque nommée Tortuga Bay, car de nombreuses tortues de mer viennent y pondre leurs œufs (mais nous n’aurons pas la chance d’assister à ce spectacle).

Lieu protégé de nidation des tortues marines
Tortuga Bay

Les iguanes se faufilent entre les rochers et nous assistons au déjeuner d’un héron qui se régale de l’un d’eux après avoir joué l’avoir torturé avec lui un bon moment… 

Nos sentiments s’entremêlent entre la peine que nous éprouvons pour ce pauvre bébé iguane qui n’a rien demandé et qui a été avalé vivant, et la chance que nous avons de pouvoir assister à une telle démonstration de la vie animale à quelques mètres de nous, sans une quelconque présence humaine hormis la nôtre.
La nature est fascinante !

Nous passons la journée entre snorkeling, observation de la faune et farniente (jusqu’à ce que Joanna soit réveillée de sa sieste par une piqûre de guêpe… enfin, une sorte de guêpe des Galapagos car ici rien n’est comme chez nous !)

Une Québécoise réveille Joanna de sa 2ème sieste en sursaut (non non on vous jure qu’on ne passe pas toujours notre temps à dormir ! Et qu’il n’y a pas QUE des Québécois aux Galápagos !) pour la prévenir qu’un iguane marin marche fermement dans sa direction… 

Comme vous pouvez le constater, son premier réflexe ne fut pas de prendre ses jambes à son cou, mais d’attraper l’appareil photo et d’immortaliser ce moment un peu… spécial ! Nous aurions été curieux de savoir ce qui se cachait derrière le sourire malicieux de cet iguane… 

En fin d’après-midi un petit requin vint jouer dans les vagues à quelques mètres de la plage, nous le regardons, perplexes, en pensant à la sortie snorkeling du lendemain…!

…………………………………..

Lundi 24 juin

Tôt le matin, le minibus passe nous récupérer proche de notre maison et nous emmène au port du nord de l’île de Santa Cruz, où nous découvrons notre embarcation pour la journée : un superbe yacht flambant neuf (on comprend mieux le prix de l’excursion) !

Nous sommes une dizaine à bord, on se sent vite comme chez nous ! 

Direction Isla Plazza : un bout de caillou où une faune impressionnante évolue en toute tranquillité : iguanes terrestres et hybrides (terrestres et marins en même temps), lions de mer, fous à pattes bleues, pélicans… 

Ce n’est pas ici que nous ferons du snorkeling car des requins blancs et tigres jusqu’à 6 mètres de long sont de plus en plus présents dans ce coin depuis quelques années… super rassurant !!

Un peu plus loin, le bateau nous lâche le long de la côte pour faire du snorkeling

Le guide nous donne quelques recommandations avant de se jeter à l’eau, notamment concernant les requins de récif qu’il dit « inoffensifs », comme ne pas tendre le bras ni leur tourner autour… (rire nerveux, pas si inoffensifs que ça du coup !!)

Nous avons la chance de nager avec un gracieux lion de mer… avant que Joanna ne fasse une crise d’angoisse en apercevant un requin pointes blanches !

Le guide arrive avec un petit bateau pour venir la chercher, et nous explique que cette peur n’est pas rationnelle (rire nerveux, mais les phobies sont-elles souvent rationnelles ?)

Et pour voir ça en vidéo, c’est par ici :

…………………………………..

Mardi 25 juin

Nous repartons ce matin avec notre jet privé le même bateau que la veille, mais cette fois-ci vers l’île Bartholomé. La principale raison de notre venue sur cette toute petite île est la vue panoramique sur plusieurs îles de l’archipel : en quelques sortes la carte postale des Galápagos !! Et nous ne sommes pas déçus 🙂 

Ça va pas mal !

La partie Ouest de l’île est constituée de cônes volcaniques tandis que sa partie Est est formée d’une péninsule comportant plusieurs formations rocheuses dont le Pinnacle Rock, un rocher escarpé.

Après avoir marché jusqu’au sommet de l’île Bartholomé, nous partons encore une fois faire du snorkeling, au large de l’île de Santiago. Cette fois, nous sommes un peu plus à l’aise. Le fait de pouvoir partir de la plage est plus rassurant que de sauter d’un bateau dans une eau profonde. On en prend plein les yeux en observant des poissons en tout genre : poissons perroquets et multicolores…

D’ailleurs, aujourd’hui (lundi 21 octobre), Boris fait une révélation à Joanna alors qu’elle conduit sur l’autoroute pluvieuse : un requin s’est approché de nous pendant cette sortie snorkeling. Heureusement seulement Boris l’avait vu, Joanna étant de dos, et pour préserver l’état psychologique de sa chère et tendre il omit de lui donner cette information… c’est beau l’amour n’est-ce pas ? (On vous laisse imaginer sa réaction..!)

…………………………………..

Mercredi 26 juin

En route pour Isla Isabella : la plus grande île de l’archipel mais aussi la plus sauvage et la moins touristique des îles principales.

La traversée en bateau n’est pas de tout repos ! Nous avons droit à un cador de la conduite qui s’en donne à cœur joie sur les vagues du Pacifique. Nous nous regardons dans le blanc des yeux pour savoir lequel d’entre nous va rendre son petit déjeuner en premier. Joanna remercie le dieu Mercalm de l’avoir épargnée… les enfants auront été les premières victimes.

…………

Le port d’Isabella se trouve dans un lagon bleu turquoise où nous apercevons quelques tortues qui barbotent. Une fois à terre, des lions de mer occupent les passerelles et les routes obligeant les piétons et automobilistes à zigzaguer entre eux. 

Nous trouvons rapidement la maison où nous allons passer les deux prochaines nuits et notre hôte Giovanni nous accueille chaleureusement. Nous avons juste le temps de poser nos affaires et de nous changer car une magnifique sortie snorkeling (celle à ne pas rater !) nous attend dans une heure…

Le téléphone sonne, l’agent qui nous a vendu les excursions nous dit que le temps est mauvais cette après-midi pour la rando sur le volcan… on ne peut donc pas y monter. Il faut reporter à… maintenant. What ?! Et le snorkeling alors ? Ce sera apparemment pour demain, il ne font pas de snorkeling l’après midi…

Il nous dit de patienter, une personne va venir nous expliquer tout ça… On patiente une demi-heure et un gars débarque d’on ne sait où. Il nous explique qu’il n’y a pas non plus d’excursion au volcan l’après-midi ! What ?! C’est une blague ! 

Et il est maintenant trop tard pour partir pour l’excursion snorkeling prévue initialement… C’est encore une blague ?! 

Le pauvre gars essaie tant bien que mal de se justifier sur une erreur de communication avec le gars tocard qui nous a vendu les excursions, mais nous ne sommes pas dupes. On comprend que le vendeur de Santa Cruz nous a vendu la sortie snorkeling sans même savoir s’il y avait de la place… 

Nous sommes en rage et ne pouvons pas faire grand chose pour l’instant. Notre excursion sur le volcan Sierra Negra (dont le cratère de 11km de diamètre est le 2ème plus grand au monde) est donc annulée. Nous pourrons apparemment faire la sortie snorkeling le lendemain matin mais à 7h et non 11h comme c’était prévu aujourd’hui. Et demain juste en début de matinée bien sûr, ils annoncent un temps de merde maussade… Super ! Nous voilà ravis ! Pour faire du snorkeling à 7h du matin dans les eaux froides du Pacifique il faut déjà être sacrément motivé, mais avec une mauvaise visibilité alors qu’il devrait y avoir des créatures tout à fait fascinantes… on a bien les boules ! Mais ce sera ça ou rien, notre traversée en bateau et l’avion pour le continent sont réservés pour le lendemain…

C’est un peu amères que nous passons le reste de la journée à flâner sur l’île… le temps est magnifique, même sur le volcan. On en veut terriblement à notre cher vendeur, qui nous a bien eus ! On aurait bien fait la rando sur le volcan seuls, mais c’est interdit.

Heureusement, nos hôtes d’une grande gentillesse nous changent les idées et nous passons de bons moments à discuter avec eux. Nous avons même droit à des offres d’emploi dans leur restaurant : Boris en tant que chef et Joanna en « rapatrieuse » de clients ! (On avoue qu’on y a quand même réfléchi 2 secondes !)

Giovanni nous prête des masques pour aller faire un petit tour de snorkeling à Concha Perla, un petit spot près du port (histoire de ne pas déroger à la règle : un snorkeling par jour !)

Sur le chemin, nous rencontrons encore des lions de mer, qu’il faut enjamber pour pouvoir passer ! Ici ils sont chez eux, on adore !

En vidéo, c’est par ici :

…………………………………..

Jeudi 27 juin

Il est 7h, un pick up s’arrête devant la maison pour nous emmener au port. Après avoir fait un mic mac pour avoir des combinaisons qui nous étaient en fait dues (même pour ça il a fallu faire du forcing, et avancer les frais…) nous partons pour Los Túneles, le fameux spot de snorkeling, à une heure de bateau. 

Cet endroit mystérieux a été créé par des coulées de laves solidifiées et forment un labyrinthe sous-marin remarquable. Nous y rencontrons quelques fous à pattes bleues qui se donnent en spectacle. Le mâle, plus petit et dont les pattes sont plus claires, essaie de séduire la femelle en poussant des cris bizarres et en prenant des positions étranges… C’est assez drôle à regarder !

Comme prévu, le ciel est très nuageux, ce qui rend l’eau complètement noire, à première vue ce n’est pas le lieu le plus attrayant pour plonger. 

La forte concentration de matière organique dans l’eau attire beaucoup d’espèces, d’où l’intérêt du site.

Après un moment d’hésitation de la part de Joanna avant de sauter du bateau, palmes aux pieds, nous voilà partis pour 1h de snorkeling entre les tunnels de lave…

Nous commençons par tomber nez à nez avec un banc de raies dorées, le spectacle est majestueux ! Nous les observons un moment agiter leurs ailes comme de gracieux oiseaux. Même Joanna qui parle habituellement toujours dans son tuba reste sans voix.

Plus loin, ce sont d’énormes tortues vertes que nous rencontrons, l’espèce la plus connue des tortues marines. Cette tortue doit son nom non pas à la couleur de ses écailles mais à la teinte verdâtre de sa graisse. Elles sont fascinantes à regarder, broutant les algues au fond de l’eau ou se laissant porter par les courants. À vrai dire, nous en verrons partout durant cette sortie snorkeling. 

Puis vient le tour des hippocampes, mais sans l’aide du guide, nous ne les aurions jamais vus, ils se fondent parfaitement dans le décor !

Quelques requins à pointes noires dorment au fond de l’eau sous les rochers et le guide nous encourage à aller les titiller. Mais encore faut-il pouvoir descendre jusqu’au fond et se glisser sous la roche escarpée… Pas évident et pas très rassurant !  

Nous continuons notre  » balade » au milieu des tortues et d’innombrables bancs de poissons, tous plus beaux les uns que les autres. 

Malgré l’heure matinale passée dans les eaux froides du Pacifique, nous restons bouche bée devant cette concentration d’espèces qui nous entoure. 

Voici un petit aperçu de cette dernière sortie snorkeling en vidéo :

Malheureusement, le temps s’écoule à une vitesse folle et notre excursion touche à sa fin. C’est émerveillés que nous reprenons le bateau pour Isabella. 

L’après-midi, nous louons des vélos pour parcourir la côte sud de l’île et ses tunnels de lave, avec quelques arrêts pour observer tortues, flamants roses et iguanes léthargiques… 

C’est avec le cœur serré que nous regardons le soleil se coucher sur Isabella pour la dernière fois et pensons aux souvenirs que nous nous sommes créés…

…………………………………..

Vendredi 28 juin

6h du matin : c’est reparti pour la traversée en bateau jusqu’à l’île de Santa Cruz, le trajet est légèrement plus calme qu’à l’aller… personne ne vomit ! 

Arrivés à Puerto Ayora sur l’île de Santa Cruz, nous filons à l’agence pour avoir des explications mais surtout récupérer nos sous ! Ils doivent nous rembourser l’excursion annulée sur le volcan et la location des combinaisons. Hors de question qu’on leur en fasse cadeau !

Évidemment, le très courageux vendeur n’est pas là, seulement son assistante nous reçoit, très gênée… étonnant non ?

Nous lui faisons comprendre dans un espagnol qu’on ne soupçonnait pas nous-mêmes (c’est fou comme on est capable de bien parler dans certaines situations !) que nous ne bougerons pas de là sans notre argent. 

Elle appelle son collègue mais bizarrement il ne peut pas se déplacer… on comprendra par la suite qu’il se planquait dans un bar à 2 minutes de l’agence (agence Vermilion pour ceux qui comptent aller aux Galápagos un jour, à éviter) !

Après avoir essayé de nous entuber elle aussi en nous rendant seulement 50% de la somme, elle daigne finalement nous rembourser l’excursion et les combinaisons…  (et même nous rendre 10 USD de trop mais on se gardera bien de lui dire !)

C’est à moitié consolés mais toujours un peu agacés que nous sautons dans un taxi direction la réserve de tortues El Chato, notre dernière escale avant l’aéroport…

…………….

La réserve est au centre de l’île de Santa Cruz, perdue dans la végétation luxuriante où les tortues géantes se promènent librement entre les visiteurs… ou l’inverse. 

Les tortues géantes des Galápagos sont divisées en une dizaine d’espèces, endémiques dans les neuf îles de l’archipel. Il s’agit de l’animal le plus emblématique des Galápagos. Ces tortues terrestres mesurent en moyenne 1 m 20 à l’âge adulte et pèsent autour de 220 kg. L’espérance de vie d’une tortue sauvage est inconnue, mais on l’estime de 150 à 200 ans.

C’est assez émus que nous profitons de ces moments privilégiés, en réalisant notre chance d’approcher ces cuirassés sur pattes, qu’on ne peut rencontrer apparemment qu’à deux endroits dans le monde : aux Seychelles et aux Galápagos.

Après ce dernier temps fort de notre séjour dans les îles Galápagos, nous nous dirigeons vers l’aéroport, car malheureusement il est temps de quitter l’archipel. 

Cette semaine d’escapade surprise sur les Îles Galápagos se termine, mais les images des paysages et de cette faune exceptionnelle resteront gravées dans nos mémoires pour très longtemps. 

Trop touristiques pour certains, pas encore assez préservées pour d’autres, ces îles ont été un vrai coup de cœur pour nous et c’est avec une petite larme que nous nous envolons pour le continent…

……….

Nous atterrissons à Quito en début de soirée et prenons directement un taxi bien négocié pour la ville d’Otavalo, où se tient l’un des plus grands marchés d’Amérique du Sud le lendemain matin. *Perfect timing*

Une heure de route plus tard, nous toquons à la première auberge qui se présente à nous, et nous nous écroulons rapidement, exténués de cette longue journée.

…………………………………..

Samedi 29 juin 

Otavalo est bien connue pour ses marchés, et notamment celui des animaux, qui se tient chaque samedi matin. Nous nous rendons d’abord vers celui-ci, sans trop savoir à quoi nous attendre…

Effectivement, c’est quelque chose à ne pas rater : un vrai spectacle à ciel ouvert. Les paysans venant de toute la région essaient tant bien que mal de vendre leurs animaux.

Entre les cochons qui hurlent en se faisant examiner par leur futur acheteur ou jeter dans un sac comme une vulgaire bestiole, les poules qui caquettent entassées dans des caisses et les dindons qui glougloutent… c’est un véritable concert de basse cour !

Nous avons filmé notre visite au marché des animaux (pas vraiment dans l’esprit Brigitte Bardot si vous voyez ce qu’on veut dire) en mode caméra cachée, en voilà un extrait…

Un peu écœurés de ce qu’on vient de voir, nous nous dirigeons pour le reste de la journée au marché artisanal du centre ville.

Souvenirs, habits traditionnels en laine d’alpaga, bijoux… on commence enfin à se faire plaisir et à se lâcher un peu sur les achats !! (Nos parents arrivent dans 2 semaines… on ne sera pas chargés comme des mules trop longtemps !)

…………………………………..

Dimanche 30 juin

Notre séjour en Équateur se termine aujourd’hui, direction la frontière colombienne !

Quand l’un dort, l’autre se fait plaisir !

Le passage à la douane est assez impressionnant car dans le sens inverse, des centaines de vénézuéliens attendent leur visa pour entrer en Équateur, une file d’attente étant réservée aux vénézuéliens, une file pour tous les autres. Inutile de vous dire laquelle était la plus longue…

La crise dramatique qui a lieu depuis quelques temps au Vénézuéla a provoqué un exode de près de 4 millions de personnes qui tentent d’immigrer principalement en Équateur et au Pérou, la Colombie étant devenue plus stricte en matière d’immigration.

Des camps de fortune sont installés aux abords de la douane. Les migrants transportent leur vie avec eux : un sac à dos et leur ribambelle d’enfants, parfois des bébés.
Nous en voyons quelques-uns pleurer de joie, recevoir enfin leur précieux sésame pour l’Equateur…

Ce passage de douane aura été de loin le plus marquant de notre voyage, nous ne sommes pas prêts d’oublier ce que nous avons vus. Par respect pour toutes ces familles, nous n’avons pris aucune photo.

Pour notre part, nous traversons les douanes en deux heures mais sans difficulté : et un tampon de plus sur notre passeport ! Nous voilà en Colombie 🙂

Laisser un commentaire